Tristesses De La Lune

Celtic Frost

Ce soir la Lune reve avec plus de paresse

Ainsi qu'une beaute sur de nombreux coussins

Qui d'une main discrete et legere caresse

Avant de s'endormir le contour de ses seins

Sur le dos satine, des molles avalanches

Mourante elle se livre aux longues pamoisons

Et promene ses yeux sur les visions blanches

Qui montent dans l'azur comme des floraisons

Quand parfois sur ce globe en sa longueur oisive

Elle laisse filer une larme furtive

Un poete pieu ennemi du sommeil

Dans le creux de sa main prend cette larme pale

Aux reflets urizes comme un fragment d'opale

Et l'amener de son corps loin des yeux du Soleil