Dans le fin fond d'un pays que le mauvais temps ne voit jamais
Il est une petite ville, un bourg, quelques maisonnées
Où les habitants, intimement, vivent en harmonie
Avec le Soleil, l'accent et les légendes du pays
Au pied du Garlaban, se promène un petit paysan
Alors qu'à deux pas non loin de là se trouve un petit berger
Ourouéou gadjo, la rencontre se fit en fumant
Vrillés par la chaleur et les couleurs et les cigales du reggae
Le berger, prit le premier la parole
Il invite le paysan à user un peu de ses grolles
Vient donc chez moi, j'ai de la gandja qui rend fou!
J'ai même un bambou tant grand qu'on peut le fumer debout
Fumo, fumo, fumo yééh.
Vite, très vite, la fumée les existe
Ils ne résistent pas ni n'hésitent pour la repratique
L'un et l'autre s'invitent, toujours au même rythme
Toujours au même rite, la déraison les habite
Puis un gros coup de speed, en deux-deux, ils pensent qu'ils vont bouger
"Roule un dernier pour la route, on va passer par la forêt !"
Dans la garrigue, énorme coup de fatigue
Ourouéou gadjo ! Tiens une feuille, roule un petit stick !
Fumo, fumo, fumo yééh.
Nos deux zoulous sont partis pour un moment de délire
Dans les argelats et le thym, ils chantent à travers leurs lyres
Le Soleil couchant, leur sourit en partant
Alors petit à petit ils prennent le chemin qui descend
Vers Aubagne la gracieuse, Aubagne la chaleureuse
Aubagne la rieuse, Aubagne la merveilleuse
Aubagne la lyrique, Aubagne la magique
Aubagne la ville où on se moque un peu de la logique, mais...
Dés que vient six heures, la tradition n'est pas en retard
Tout le monde s'assoit sur la première chaise du premier bar
Au café des Arts, il n'est jamais tard
Marius et Marcel se fument le premier pétard du soir
Fumo, fumo, fumo yééh.
Nous le savons tous il n'est nul besoin de goûter à l'héroïne, non
Nous le savons tous, il n'est nul besoin de goûter la cocaïne, non plus
Fume un pe