C′est Lindor, c'est Tircis
Et c′est tous nos vainqueurs!
C'est Myrtille, c'est Lydé,
Les reines de nos coeurs!
Comme ils sont provocants!
Comme ils sont fiers toujours!
Comme on ose régner sur
Nos sorts et nos jours!
Faites attention!
Observez la mesure!
Ô, la mortelle injure!
La cadence est moins lente
Et la chute plus sûre!
Nous rabattrons bien leur caquets!
Nous serons bientôt leurs laquais!
Qu′ils sont laids! Chers minois!
Qu′ils sont fols! Airs coquets!
Et c'est toujours de même,
Et c′est ainsi toujours!
On s'adore, on se hait,
On maudit ses amours!
Adieu, Myrtille, Eglé, Chloé,
Démons moqueurs!
Adieu donc et bons jours
Aux tyrans de nos coeurs!